Penfolds - Australie Méridionale Grange 2019

Decanter

A propos du vin :

Il n'est pas facile de suivre le monumental Grange 2018 qui, vendu pour la première fois à 1 000 dollars australiens, a obtenu une multitude de notes parfaites. Le vigneron Peter Gago considère les 1989, 1999 et 2009 comme des "millésimes dormants" et déconseille donc tout préjugé téméraire sur ce 2019. Certes, il n'est pas aussi spectaculaire que le 2018 lors de sa sortie, mais s'il ressemble au 1999 lorsqu'il atteindra son apogée dans 20 ans, la patience sera alors récompensée. La structure imposante, la concentration et l'éclat du chêne américain neuf restent la marque de fabrique. Mais le vin le plus puissant de l'écurie Penfolds - officiellement Bin 95 - devient néanmoins de plus en plus accessible au cours des derniers millésimes, et ce 2019 ne fait pas exception (bien qu'accessible reste un terme relatif pour un vin qui a 40 à 50 ans devant lui). Les premiers arômes de chinotto et de kirsch mènent à la réglisse épicée, à la fraîcheur du cèdre et à des tonalités plus savoureuses et terreuses. La bouche est puissante : un expresso audacieux et moelleux recouvert de chêne et de baies noires mûres, de pudding aux prunes, de romarin, de charcuterie et d'une acidité équilibrante. Assemblage de fruits de la Barossa Valley, de la McLaren Vale, de la Coonawarra et de la Clare Valley, vieilli 19 mois dans de nouvelles cuves de chêne américain. 2029-2065

Robert Parker - Wine Advocate

Wine Spectator

A propos du vin :

C'est un vin épique qui ne s'arrête jamais, s'ouvrant sur des saveurs mûres et charnues de cerise noire, de cerise au marasquin et de framboise. Mais les notes fruitées ne sont qu'un début, laissant place à un cake aux dattes-noix, au chocolat doux-amer salé, à la pâte d'amande, à l'olive séchée, au poivre vert, au café français et à la cardamome. Les tanins remplissent la bouche, mais n'entravent jamais la complexité, tandis que la finale ne cesse de s'allonger. À boire dès maintenant et jusqu'en 2047.

Jancis Robinson

A propos du vin :

Pourpre très foncé. Capiteux et concentré, mais trop jeune pour être très expressif. Massif ! Tellement concentré qu'il est presque en train d'exploser les coutures de sa tentative de corset. Il y a un certain cadre qui essaie désespérément de contenir ce fruit exubérant. C'est merveilleux ce qu'ils parviennent à faire de l'assemblage, et c'est assez impressionnant et excitant. 2028-2050

Vinous A. Galloni

A propos du vin :

Grange 2019 (97 % shiraz, 3 % cabernet sauvignon), audacieux et expansif, a passé 19 mois dans des fûts de chêne américain neufs de grande taille. Il est puissant et expressif et livre un noyau dense d'arômes de coca, de mûre et de terre cuite, le tout bien soutenu par du chêne à la noix de coco grillée. Avec une bouche ample, expansive et sérieusement tannique, il délivre ensuite des vagues de saveurs de baies sombres agrémentées de touches d'épices, menant à une finale riche et musclée. Il est construit pour le long terme, alors ne pensez même pas à l'ouvrir avant au moins une décennie. 2035-2055

James Suckling

A propos du vin :

Sombre, excellent et impeccable. La tenue du chêne et la précision tannique sont d'une grande classe. En-dessous se cache une beauté latente et fondue qui finira par se dévoiler. J'aime ce Grange. Je pense que le style décadent, fondu et charnu, est bien adapté au millésime de sécheresse et à sa peau de raisin épaisse et tannique. Heureusement, les tanins sont souples et, malgré tout, très juteux. Les arômes de liqueur de framboise, de camphre et de poudre à canon sont un véritable feu d'artifice, avec une touche d'olive noire, de licorella et de viande pendue qui flotte sur la longue finale. Meilleur à partir de 2030.