Domaine Marcel Lapierre - Morgon 2019 (Magnum)

Bettane & Desseauve

A propos du domaine :

Mathieu Lapierre, désormais rejoint par sa sœur Camille, continue l'œuvre bâtie par son père Marcel, trop tôt disparu. C'était en 1981, sous l'impulsion de Jules Chauvet, chercheur émérite, que Marcel Lapierre décide de vinifier sans soufre ni levures de culture, et de cultiver ses vignes en biodynamie. Depuis sa disparition, Mathieu Lapierre poursuit avec la même passion l'œuvre du père, non sans succès. Ancien chef cuisinier, Mathieu Lapierre est animé par la précision et la rigueur. Le sans-soufre n'est pas une quête absolue et ne doit se faire que lorsque les conditions sont requises. 2017 se présente avec un dilemme, celui de choisir entre la cuvée nature et celle sulfitée, chacun possédant des qualités que l'autre n'a pas ! Un affaire de goût que seul l'amateur pourra trancher, tant les deux philosophies nous semblent pertinentes.

RVF - La Revue du Vin de France / Guide des Meilleurs Vins de France

A propos du vin :

Cet assemblage représentant différents lieux-dits du cru combine la signature du domaine – entre profondeur minérale et spontanéité nature du fruit – et la matière diffuse de 2019. La rondeur en alcool, typique du millésime, et les tanins poudrés le rendent déjà très accessible. La finale acidulée, oscillant entre iode et pierre chaude, promet une belle vie en cave.

A propos du domaine :

Depuis que Marcel Lapierre est décédé, sa femme Marie, son fils Mathieu et sa fille Camille pérennisent l’esprit des vins “nature” dont il fut l’un des pionniers. La force des Lapierre réside dans leur très beau parcellaire cultivé en bio depuis 1981 qui permet de créer un morgon représentatif de l'appellation, complété également par un “sans soufre” au plaisir immédiat et un julienas plus confidentiel. Pour faire face à la demande, le domaine achète également du raisin. Le vin est élevé sans soufre en moyenne neuf mois, en fûts de trois à treize ans, ainsi que dans de vénérables foudres. Le domaine est entré dans une ère permettant de produire des vins “natures” avec régularité, sans débordé.

James Suckling

A propos du vin :

Beaucoup de fruits rouges et noirs de ronce au nez avec des fleurs, de la terre humide, de la vieille vigne, de la mousse et du zeste d'agrumes, suivi d'une bouche mi-corsée à corsée avec des tanins légers et ronds et une finale brillante et vive. Il se développe magnifiquement dans le verre donnant de plus en plus de pureté de fruit et des tanins ronds et crémeux. Faible teneur en soufre. D'un des maîtres du Beaujolais. À boire maintenant.