Château Pradeaux 2013

Bettane & Desseauve

A propos du domaine :

Ce domaine, qui est l’une des figures de proue de l’appellation, appartient depuis 1752 à la famille de Cyrille Portalis, qui a compté un ministre sous Napoléon Ier. La propriété produit désormais deux cuvées de rouge, une au nom du château et la cuvée le-lys, ainsi qu’une cuvée de rosé. Le mourvèdre est ici très dominant car il entre pour près de 90 % dans l’encépagement du rouge. Il est moins prépondérant dans le rosé, où il est complété par le cinsault. La nouvelle génération fait évoluer le style des vins par petites touches, on en voit l’effet dans la cuvée le-lys, très bien réussie en 2010.

Guide des Vins Gault & Millau

A propos du vin :

La robe est pourtant pâle et le nez discret, exprimant une panoplie de fruits allant de la pêche aux fruits rouges en passant par les agrumes, sans oublier la note essentielle de garrigue. Il reste dans le style maison avec des tannins bien prononcés, ses beaux amers feront de lui un très bon partenaire gastronomique à table.

A propos du domaine :

Le château, propriété des Portalis depuis 1752, est actuellement géré par Cyrille, qui perpétue le style de la maison. La relève est en cours avec Edouard, qui travaille déjà avec son père, et Etienne. L'âge élevé des vignes (plus de 35 ans, en moyenne) et les petits rendements donnent des vins qui, même s'ils ont besoin de temps, sont souvent dignes des plus grands. Ingrats et durs dans leur jeunesse -la vendange n'est pas éraflée- , ils sont souvent splendides et de grande race après 15 ou 20 ans de garde. Un second vin, Le Lys, est désormais proposé par le domaine.

RVF - La Revue du Vin de France / Guide des Meilleurs Vins de France

A propos du vin :

Un peu resserré par la mise en bouteille, le rosé 2013 offre des notes de jolis fruits rouges dans un esprit désaltérant et fin.

A propos du domaine :

Château Pradeaux demeure un monument de l’appellation. La famille Portalis est propriétaire des lieux depuis 1752 et son descendant, Cyrille Portalis, en assume aujourd’hui la direction, épaulé maintenant par son fils Étienne. À eux deux, ils défendent une vision très traditionnelle des bandols. Les amateurs avertis ont sans doute des souvenirs extraordinaires quant à la race et à l’aptitude au vieillissement de ces vins. Même s’ils se définissent difficilement dans leur jeunesse, leur potentiel est latent. Si l’on prend le risque de les comparer aux bandols de la nouvelle génération, comme les actuels vins produits par les domaines Tempier ou La Bégude, les vins de Pradeaux peuvent être distancés par des cuvées au style plus moderne, coloré, boisé et flatteur, se dégustant avec davantage de facilité dans leur jeunesse. Or, loin de toute dérive flatteuse, Pradeaux reste tel qu’il a toujours été : un rouge très classique, recherchant son épanouissement dans le temps, en renforçant sa puissance et sa singularité dans des élevages très longs (jusqu’à quarante-huit mois) en vieux foudre âgé de 40 à 80 ans ! C’est aussi ce qui explique leur profil à part. Continuez à en mettre en cave, ils vous surprendront encore.