Domaine La Suffrène - Bandol rouge 2020

Bettane & Desseauve

Sobre la dominio :

Le sympathique Cédric Gravier gère ce domaine familial depuis 1996 avec beaucoup d’ouverture d’esprit et un sens inné de l’accueil. Avec lui vient un grand changement, et les raisins jusque-là apportés à la coopérative seront vinifiés au domaine. Cette renaissance a notamment pu se faire grâce à son grand-père, connaissant chaque cep de vigne sur le bout des doigts. Aujourd’hui, le domaine s’étend sur près de 60 hectares et Cédric a entamé en 2017 sa conversion en bio. Situé à l’ouest de l’appellation, sur un sol majoritairement argilo-calcaire, le domaine au nombre varié de parcelles assure la diversité d’expression du mourvèdre, cépage phare de Bandol, dont la proportion de vieilles vignes atteint ici les 90 %.

Guide Hachette des vins

Sobre la vin :

Une bonne moitié de mourvèdre (60 %), le reste de grenache, de cinsault et de carignan : un peu de diversité ne nuit pas, surtout s'il s'agit d'élaborer un bandol « de soif », entendez accessible dans ses jeunes années sans pour autant compromettre son potentiel de garde. Objectif atteint sur la foi de ce rouge bien ouvert sur des parfums d'iris, de mûre compotée et de pain d'épices, auxquels répond une bouche ample, caressante, cadrée par des tanins soyeux qui accompagnent une élégante finale à l'accent mentholé.

Sobre la dominio :

C'est au lieu-dit La Suffrène – qui aurait été autrefois la résidence d'une compagne du Bailli de Suffren – que s'étend une partie des vignes de ce domaine incontournable de l'appelation bandol. Un vignoble familial de 60 ha, morcelé en une centaine de parcelles, dont les raisins étaient portés à la coopérative jusqu'à l'arrivée de Cédric Gravier, qui a pris en 1996 la suite de ses grands-parents. En conversion bio.

RVF - La Revue du Vin de France / Guide des Meilleurs Vins de France

Sobre la vin :

 Une bonne note pour le bandol 2020 dans les canons de l'appellation rouge provençale : texturé et puissant mais sec dans la finale.

Sobre la dominio :

Pendant longtemps, la famille Gravier-Piche apportait le fruit de son travail à la cave coopérative. Lorsque Cédric Gravier revient sur les terres familiales en 1996, il décide de faire ses propres vins et mettre en bouteille l'expression de vieux mourvèdres venus essentiellement le la Cadière d'Azur. Au fil des années, son esprit d’entrepreneur l’amène à vinifier les 58 hectares. Davantage marqué par des saveurs de fraise que d'agrumes, les rosés ne lésinent ni sur la couleur, ni la concentration. On retrouve ce gras et cette richesse de texture de ces terroirs précoces dans des rouges denses, aux tanins séduisants, illustration de la douceur argileuse de son terroir. Un classique consensuel qui pour autant n'a pas vendu son âme méditerranéenne.